Publié dans idées et points de vue, société

Toute une histoire à propos du temps!

Une histoire à propos du temps

  • As-tu vu le temps passer?
  • Oui, il était ici il y a deux minutes. Tu le cherches?
  • Bien sûr, comme bien des gens! Qui n’est pas en manque de temps ces jours-ci?
  • C’est vrai qu’il est très sollicité de nos jours. Il faudrait peut-être faire la file, et prendre un numéro, car on dit qu’il arrange bien des choses. Mais, toi, qu’est-ce que tu t’attends de lui?
  • J’ai beaucoup d’attentes, toute une liste d’attentes, en fait. Et sur la liste, il y a des numéros, justement, pour le joindre en cas d’urgence. Mais il est parti avec! C’est ça le problème.
  • Moi quand j’essaie de lui donner un coup de fil, sa ligne est toujours occupée. Il doit encore être en train de réparer quelque chose.
  • Il se tient occupé, c’est sûr. Il ne s’arrête jamais!
  • C’est le cas de le dire. Il avance toujours, et pour rester en forme, il fait la course contre la montre, parait-il.
  • Il court toujours, sans arrêt, et nous file entre les doigts!
  • Ah là, tu fais erreur. C’est vrai que le temps file, mais il n’a besoin d’aucun coup de main pour le faire. Chaque jour, il a créé son propre fil tout seul. Il fait ça depuis toujours.
  • Et de fil en aiguille, il tourne en rond!
  • Dans une certaine mesure, c’est vrai. Mais c’est une façon de voir les choses…
  • Il se perd lui-même!
  • Tu dis ça parce que tu ne vois pas où il s’en va.
  • Toi, le sais-tu?
  • Je l’ignore aussi. Nul ne sait. Mais il semble avoir pris une direction précise, et je doute qu’il change en cours de route.
  • Il poursuit son chemin sans qu’on ait besoin de penser à lui. Il va bien finir par arriver quelque part et s’arrêter pour se reposer!
  • J’ai entendu dire que ce n’était pas au programme pour bientôt.
  • Il y en a qui croient qu’il sera toujours là. Qu’il est éternel! T’imagines? Il est rendu tellement vieux! Il est vieux comme le monde! Il va finir par arriver au bout de son rouleau, je veux dire, au bout de sa ligne.
  • C’est vrai qu’il est vieux, mais c’est un bon temps. Tu sais, s’il arrange tant de choses, c’est qu’il sait recoller les morceaux, particulièrement les déchirures et les blessures.
  • Sauf qu’on dirait qu’il traite les gens différemment. Est-ce qu’il est le même pour tout le monde?
  • En fait, c’est nous qui le voyons différemment. S’il peut paraître plus long pour certains, d’autres le trouvent trop court.
  • Moi je le trouve vraiment trop dur avec moi, et je me demande s’il va changer un jour. As-t-il toujours été comme ça?
  • Depuis que je suis né, il a toujours été le même. Il a toujours été constant, avec la même ouverture pour tout le monde.
  • En tous cas, dans mon livre à moi, son ouverture est plutôt restreinte! J’ai entendu la même choses de bien d’autres, quant à son agenda. Il est rarement libre!
  • J’ai bien peur de te confirmer qu’il sera toujours comme ça. Il ne changera jamais, c’est vrai. Tant que nous serons là, il y sera fidèle à lui-même.
  • En tous cas, avec lui, rien ne change il me semble! Plus ça change, plus c’est pareil!
  • Tu sais pourquoi est-il si occupé par les autres? C’est parce qu’il se laisse prendre subitement par tout le monde, et ils profitent de lui, dès qu’ils ont une chance. Certains abusent de lui, même.
  • Oui, mais c’est le seul temps qu’on a! On peut bien profiter de lui un peu, pendant qu’il passe chez nous!
  • Bien sûr, mais à condition de lui faire un plus de place, surtout lorsqu’il frappe à la porte! Il faudrait surtout éviter, comme toi, de l’appeler uniquement en cas d’urgence!
  • Qu’est-ce que tu veux dire?
  • Tu te rappelles, quand le moulin a pris feu?
  • Ouais, pourquoi?
  • On dit qu’il y avait des gens à l’intérieur du moulin, dont le temps, qu’on avait un peu trop exploité. Ils étaient dans la situation, tu sais, c’est la partie du moulin qui tourne pour faire de la poterie.
  • Je connais, oui.
  • Et bien, à un moment donné, ils se sont retrouvés pris entre deux feux. Ils essayaient, du mieux qu’il pouvaient, de trouver une place pour le temps, mais ils se sentaient tellement pressés par lui, qu’ils paniquaient, ne savaient plus quoi faire.
  • Ils ont dû être très serrés, en effet.
  • Tellement. C’était une situation très tendue, à mesure qu’ils étaient coincé avec le temps. Au point où ils auraient aimé lui rentrer dedans!
  • Ouf! Ils étaient vraiment désespérés. Il y a quand même des limite à étirer le temps comme on le souhaiterait. Il n’est pas aussi flexible que l’on pense!
  • Exact, mais c’était en bonne partie de leur faute, s’ils étaient pris dans cette situation. Ils étaient là parce qu’ils avaient été imprudents.
  • Comment ça?
  • Alors qu’ils croyaient avaient presque fini leur travail, deux beaux vases en terre cuite, l’une de leurs œuvres est tombée par terre, et s’est brisée.
  • Ah, ça c’est frustrant!
  • Effectivement. En morceaux, les tâches que le bris a généré, avec toutes les étapes, étaient plus petites, mais plus nombreuses. Il ne restait qu’un seul vase. Et plutôt que discuter de ce qu’ils allaient faire, en adultes responsables, ils se sont mis à se chicaner à savoir qui allait avoir le dernier pot. Sauf qu’à force de s’obstiner, ils l’ont accroché, et il s’est cassé lui aussi.
  • Mais c’est quoi le rapport avec le moulin en feu?
  • On leur avait dit de retourner à la situation, et reprendre chaque tâche, pour réparer les pots cassés.
  • Bien voyons! C’est une situation qui tourne mal. Tout le monde sait ça!
  • On leur avait quand même suggéré de reprendre leur travail, en commençant par remettre chaque étape en ordre, ce qui, en soi, était déjà tout un casse-tête. Mais ils avaient aussi besoin du temps, qu’ils avaient déjà surmené. Ils auraient bien aimé que leur supérieur l’incite à les aider un peu plus, en donnant un meilleur salaire à leur ami, donc de leur payer du bon temps, ce qu’il a refusé.
  • Ah, mais voilà! C’est leur supérieur qui est responsable. C’était à lui de leur donner plus de temps.
  • En fait, s’ils avaient été plus prévoyants, leur travail aurait été terminé plus tôt, ce qui leur aurait permis d’avoir un moment libre pour se reprendre si le travail en cas de problème.
  • Qu’est-ce que tu veux dire?
  • Ils auraient pu choisir judicieusement quoi faire avec le temps qu’ils avaient avec eux. En fait, alors que le travail avait à peine pris forme, ils ont discuté et joué avec lui.
  • Je vois le genre.
  • Puis, retournés dans la même situation, ils ont demandé au temps de s’amuser encore un peu, car les tâches étaient nombreuses et ennuyantes. Mais rapidement, le temps leur a rappelé qu’ils avaient un travail à faire, et qu’ils ne pouvaient plus compter sur lui très longtemps.
  • Ont-ils réussi à recoller les deux pots?
  • Malheureusement, le temps a pu les aider avec un seul pot.
  • OK, mais je ne vois toujours pas le lien avec le feu au moulin.
  • J’y arrive justement. En fait, c’est qu’ils se sont un peu trop emballés après qu’ils aient réussi à terminer de mettre ensemble toutes les étapes d’un premier travail. Ils se sont mis à tourner et à danser de joie autour de leur produit rapiécé. Et quand le temps leur a rappelé qu’ils devaient terminer l’autre, ils ont décidé de brûler les étapes du travail qu’il leur restait.
  • Parce que le temps n’a pas pu les aider à tout faire, évidemment!
  • Exactement, et c’est là que les feux ont commencé à surgir.
  • Je le savais. C’est une situation tellement prévisible! Tant de gens s’y retrouvent, mais ne retiennent pas la leçon. Mais le temps, pourquoi ne les a-t-il pas prévenus plus tôt, plutôt que les regarder danser? Peut-être qu’il aurait pu éviter cette tragédie! Est-ce qu’il était parti à ce moment-là?
  • On m’a dit qu’il était toujours avec eux, mais c’est comme s’ils l’avaient oublié. Ils étaient trop occupés à tourner autour du pot.
  • Est-ce qu’il a pu au moins leur aider à sortir de cet inconfortable endroit?
  • Tu sais, ils ont joué avec le feu, et lui ont laissé si peu de place. Alors avec si peu d’ouverture de leur part, il a dû jouer contre eux.
  • Et ils ont perdu, j’imagine.
  • Ils ont tout perdu. Les pédales, leur sang froid…
  • Toute une histoire! T’imagines? Ils auraient pu tuer le temps! Ç’aurait été un temps mort!
  • Très drôle. Non bien sûr, lui a survécu, car il est à l’épreuve de lui-même.
  • Et les autres?
  • En ce qui les concerne, eux, j’ignore s’ils s’en sont sortis seuls, ou sont restés prisonniers de la situation. Elle était probablement sans issue.
  • S’ils sont morts, c’est sûrement parce qu’ils ne pouvaient voir aucune porte de sortie, devant ce grand et bête écran de fumée, qu’ils auraient dû voir venir.
  • S’ils ne se sont pas complètement brulés, ils sont se sont sûrement très essoufflés à force de vouloir éteindre leurs feux, car il n’y avait pas d’eau au moulin.
  • Moi aussi je m’essouffle à force de courir après le temps. Il est tellement capricieux.
  • Ce n’est pas lui, le problème. C’est ceux qui ne savent pas comment le prendre en charge.
  • Je te l’accorde, on a besoin d’être bien organisé avec lui. Mais pourrait-on aller jusqu’à le contrôler?
  • C’est impossible. Tu sais, dans le cas de nos gens qui se disaient pressés par le temps, c’était plutôt eux qui le pressaient à leurs fin. ils ont voulu en tirer le maximum de ce qu’ils pouvaient, alors qu’ils avaient déjà passé un bon moment avec lui. Ils ont dit que c’était leur temps à eux, et que personne ne devait le prendre. Tu demanderas au temps, il te le dira.
  • Si c’était effectivement leur temps, c’est le cas de le dire, ils l’ont probablement fait. Ils étaient dus pour se retirer!
  • Sur sa ligne, tout le monde se fait rattraper par le temps.
  • Sauf que pour le moment, sa ligne est engagée, et pourtant c’est lui qui a été engagé pour répondre aux attentes de tout le monde!
  • Voilà pourquoi il peut difficilement correspondre avec nous, avec toutes les attentes qu’on a envers lui.
  • Mais comment le joindre? Peut-être que sa ligne est simplement coupée en deux, et qu’il faudrait joindre les deux bouts.
  • Tu sais, il est passé tellement vite tout à l’heure. Je croyais qu’il allait encore faire les courses. Il avait toute une liste d’épicerie devant lui.
  • En fait, c’était sûrement ma liste.
  • Sûrement. Plus la liste s’allonge, plus le temps s’en empare.
  • Est-ce qu’on peut s’y fier? Tu sais, si tu lui confies une liste de tâches pour un projet, pour un travail, il se créé presque toujours de nouvelles attentes avec lui.
  • C’est sa façon de fonctionner : chaque tâche qu’il y a encore sur la liste, il la met en attente, et lui donne un numéro pour s’en rappeler. Mais l’ordre d’appel n’est pas toujours respecté. Il doit avoir d’autres priorités!
  • Et je parie maintenant qu’avec lui, contre toute attente, une nouvelle tâche s’ajoutera à ma liste. Par conséquent, elle aussi, elle s’allonge! Je préfère ne pas la regarder. Il m’énerve d’en rajouter sur moi!
  • C’est ce que je te disais. Il te joue des tours. Et c’est de ta faute.
  • Pour ma liste d’attentes, je crains l’avoir perdue maintenant.
  • Si elle est partie avec lui, c’est le cas de le dire, ton temps est perdu aussi.
  • Arrête de rire de moi! Ce n’est encore pas mon temps, tant qu’il ne sera pas venu. Je vais continuer de me battre, et je finirai par gagner contre lui.
  • Tu veux te mesurer à lui, c’est ça? Tu peux toujours essayer de battre sa mesure…
  • Non je parle d’une vraie course, avec des épreuves. S’il résiste à sa propre épreuve, j’en aurai d’autres devant moi, et je l’inviterai à venir avec moi pour y faire face. Avec lui à mes côtés, je vais devenir plus fort, et je vais gagner, tu verras.
  • Tu pense pouvoir gagner du temps? J’ai bien peur que ce soit impossible d’aller plus vite que lui.
  • Je pars de loin, j’avoue. J’aurais besoin de lui pour m’entrainer, pour être capable de suivre, mais je devrai me débrouiller pour l’entrainement. Ça me prendrait quelqu’un pour calculer mes performances.
  • As-tu déjà demandé à… la montre? Tu la connais, n’est-ce pas? Elle pourrait peut-être courir avec toi, et calculer tes performances.
  • Ah! Elle, quand je la vois, elle me parle toujours du temps. Elle ne peut se passer de lui on dirait.
  • Ah. Et… tu la vois souvent?
  • Tu sors avec elle, avoue! Tu nous avais caché ça?
  • Bien voyons, tout le monde la regarde!
  • Mais pas tout le monde peuvent l’avoir dans la poche comme toi! Chanceux, va! Tu sais, c’est une montre comme il ne s’en fait plus…
  • Peut-être, mais je la trouve un peu démodée, et elle s’attache un peu trop à moi. Elle se referme sur elle-même quand je ne lui tend pas la main.
  • Elle est fidèle et ponctuelle, et quand tu la vois, elle te donne toujours l’heure juste. Que veux-tu de plus?
  • Quelle arrête de parler de son temps!
  • Bien voyons, c’est ridicule! Tu sais qu’elle n’est plus de son temps, tu l’as dit tout à l’heure, alors ça devrait s’arranger avec lui, non?
  • Certains disent qu’ils sont fait pour aller ensemble.
  • Je n’en suis pas si sûr, car son cœur ne bat pas toujours au même rythme que lui. Ils ne sont pas toujours d’accord sur la mesure de la réalité.
  • Je pensais que la montre donnait toujours l’heure juste. C’est le temps qui se moque d’elle, alors?
  • C’est une façon de parler. Pour l’heure, ça dépend ou ils sont. Quand ils voyagent, c’est vrai que le temps lui joue parfois des tours, et parfois ils avancent, parfois ils reculent. Une sorte de danse qu’ils répètent autour du monde. Parfois, il arrive qu’elle s’arrête, à force d’être étourdie.
  • Ils ont des conflits d’horaires, je comprends. Ils sont en décalage dans leur façon de voir les choses. Mais ça s’arrange tôt ou tard, n’est-ce pas?
  • Comme je te le disais, le temps arrange les choses, par contre ses avances ne cesseront pas.
  • Raison de plus pour lui faire arrêter ses histoires. Qu’on en finisse avec lui!
  • Tu le perds à vouloir te mesurer à lui. Si tu aimes vraiment la montre, montre-lui que tu l’aimes malgré tous ses défauts, même si tu as l’impression qu’elle est parfois détraquée. Prends soin d’elle. Elle a besoin de toi.
  • Elle a besoin du temps. Elle me le dit constamment.
  • Même si elle a besoin du temps pour elle, pour ne pas lâcher, pour fonctionner dans la vie, tu pourras toujours la voir, tant qu’elle sera à la portée de ta main. Tiens-la près de toi, et écoute-là. Écoute son cœur. Il bat pour toi.
  • Son cœur bat uniquement pour m’indiquer quand je dois me lever, diner et dormir. C’est la seule chose qu’elle peut faire pour moi.
  • Tu peux toujours jouer avec elle, la faire tourner, la bercer, la caresser. Apprends à la connaître. Et peu à peu, tu pourras l’amener à s’ouvrir, et te faire voir comme elle est à l’intérieur. Tu pourras alors mieux la comprendre.
  • J’ai besoin de plus que ça. Et si le temps ne peux la quitter, je le traverserai d’un bout à l’autre, je lui trancherai son fil, et malgré sa dimension, je le l’attacherai au bout du moulin. Puis, avec plusieurs retours en arrière,  j’empêcherai la situation de se dénouer. Et comme le vent, il s’arrêtera de tourner.
  • Voyons! Ne tombe pas dans le piège de vouloir ainsi faire partie de l’histoire. Tu vas finir comme les gens coincés dans cette machine à broyer du noir. Cesse donc de creuser ton trou! Tu devrais plutôt creuser un tunnel, pour y voir la lumière au bout.
  • J’en veux seulement au temps de m’abandonner. Je veux qu’il soit là pour moi, pas pour la montre!
  • Ah, c’est donc ça! C’est donc le temps qui compte pour toi, maintenant! Mais tu ne peux l’avoir à toi seul! Il faut que tu acceptes de le partager avec les autres.
  • Je veux qu’il s’occupe de moi! Est-ce qu’il me considère vraiment comme son ami?
  • Et toi, en fais-tu ton allié? Le considères-tu comme tel?
  • Aussi bien le laisser décider. Il a plus d’expérience de vie que moi, après tout.
  • Oui, mais tu peux l’apprivoiser, apprendre à le jauger. Il n’est pas méchant, il faut juste que tu changes ton regard sur lui.
  • Tu veux dire que je dois m’occuper davantage de lui?
  • Tu sais, tu peux t’en occuper, sans toujours être préoccupé, voire obsédé par lui comme tu l’es en ce moment. Avez-vous déjà fait des plans ensemble? Ça aiderait peut-être à savoir ce que vous pouvez faire ensemble, et quand.
  • J’aimerais juste qu’il m’accorde une minute de lui-même, mais il m’échappe toujours!
  • Ce sont des choses qui arrivent avec le temps. On pense toujours pouvoir le rattraper quand on l’a perdu.
  • Alors comment faire pour qu’il s’intéresse à moi?
  • Tu peux décider de lui ouvrir la porte, quand tu veux. Et le plus souvent possible, s’il le faut!
  • Oui, mais ça ne concorde pas toujours avec ses disponibilités.
  • Il ne sera peut-être pas toujours disponible, mais si tu lui fait suffisamment de place et tu restes flexible, vous aurez sûrement plus de chances de vous rencontrer.
  • Tu crois qu’il pourrait rencontrer toutes mes attentes?
  • Je crois plutôt que tu devrais diminuer les attentes envers lui. Moi face à lui, je n’ai aucune attente. Ça ne sert à rien de courir après lui.
  • Pourquoi?
  • Parce que je lui fait confiance. C’est un excellent conseiller. Tu sais, avec lui, non seulement on grandit, mais on devient plus sage.
  • Il est parti avec ma liste d’attentes! Et tous les numéros. Comment pourrais-je le rejoindre maintenant?
  • Attend plutôt qu’il vienne à toi. Il finit toujours par se manifester quand on fait le ménage dans ce qui compte vraiment.

Merci au temps de m’avoir permis d’écrire cette histoire. Tu es très précieux, cher ami.

Félix Arseneau

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